Dossiers et luttes

« Ne parlez pas d’acquis sociaux, parlez de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais. » - Ambroise Croizat

L’actualité sociale est toujours en mouvement et la CGT, que ce soit dans Framatome, à l’échelle de la Métallurgie, de l’Energie ou plus largement au national, agit pour pérenniser les conquis sociaux existants et en gagner de nouveaux !


Articles publiés dans cette rubrique

lundi 16 avril 2018
par  Mutos

Le 19 Avril, face à un gouvernement ouvertement Antisocial, il est temps de chanter « Relève la gueule, je suis la, t’es pas seul »

Le 19 Avril, la mobilisation sera générale contre la politique antisociale mise en oeuvre par le gouvernement Macron. Car nous subissons tous, ou allons subir, les reculs sociaux portés par les séries de lois passée ces dernières années.

Dans nos entreprises, cela ne peut pas nous arriver ? C’est juste parce que les cheminots sont des privilégiés ? Mais cela nous arrive bel et bien, peu à peu les directions imposent des petites « avancées de productivité » qui sont autant de reculs de nos conquêtes sociales. Et nous, chez Framatome, ex-AREVA, avons vu ce que l’on peut faire passer sous prétexte de crise : gel des salaires, restructurations avec PDV, durciessement des conditions de travail, avec pour résultat précarité, pression, mal-être au travail, accidents, burn-out, et la liste est loin d’être exhaustive...

Plus largement, dans la métallurgie, l’UIMM s’attaque aujourd’hui à nos Conventions Collectives. Comment penser que ce n’est pas corrélé avec le chapelet de lois Macron, Rebsamen, El Khomri et maintenant les ordonnances ?

Car ne nous y trompons pas, ne parlons pas d’acquis sociaux. Les droits que nous avons aujourd’hui ont été conquis. Si nous voulons les garder et les faire progresser, il nous faut être unis, tous ensemble, cheminots, métallos, salariés des EHPAD, étudiants, retraités, pour ne citer que ceux qui aujourd’hui sont directement menacés. Car si ceux-là tombent, vous tomberez tous, nous tomberons tous...

Alors oui, la CGT Framatome appelle les Métallos à se mobiliser, à cesser le travail dans l’entreprise, pour défendre nos salaires, nos conditions de travail, notre statut et à participer aux manifestations déjà organisées, en y portant en particulier la défense de nos Conventions Collectives ! La CGT Framatome appelle l’ensemble des salariés à un débrayage de 2h minimum, que chaque site est libre d’adapter selon des modalités plus importantes.

Vous trouverez sur cette page les quelques tracts que nous avons écrit sur cette journée, ainsi que ceux de la CGT confédérale et des Fédérations auxquelles sont liés nos sites.

mercredi 21 mars 2018
par  Mutos

22 Mars 2018, cheminots dans la rue... et les métallos ?

Nous sommes le 21 Mars 2018. Demain, les cheminots (mais pas que...) descendent dans la rue.

Les médias, presse et télé en tête, nous en rebattent les oreilles : il ne s’agit pour eux que de défendre un vieux statut tout moisi, qui endette la pôvre SNCF et l’empêche d’accéder à la félicité de la concurrence libre et non faussée, tout en essayant au passage d’énerver le plus possible les pôvres clients (tiens, on ne dit plus usagers ?) pris en otages...

Mais vous l’avez bien compris, ces « privilégiés » sont certes dans la rue pour eux, mais si leurs conquêtes sociales leur sont retirées, les autres salariés perdront bientôt les leurs.

Justement, nous, métallos, sommes aussi fortement attaqués sur nos conquêtes sociales. Depuis longtemps, la CGT propose une Convention Collective Nationale porteuse de droits sociaux élevés. Or, maintenant, l’UIMM (le MEDEF de la Métallurgie, héritier du Comité des Forges d’antan) tente de faire passer pour une Convention Collective son projet de « Champ Conventionnel » laissant la bride sur le cou aux entreprises pour réduire les droits des salariés, dans la droite ligne des ordonnances empoisonnées du docteur Macron.

Et que dire, chez Framatome, de la création d’Edvance, qui a entre autres pour but de montrer aux salariés EDF au statut « IEG » qu’ils sont trop chers par rapport à nous et que donc, leur statut doit être rogné ? Que dire de ces sous-traitants en grève chez NUVIA, que Framatome pourrait embaucher mais refuse de le faire car dans ce cas, gagnant un statut supérieur, ils seraient certes plus en sécurités et capables de travailler mieux, mais aussi... plus chers ?

Tout est lié... Accepter de taper sur ceux qui ont encore des « acquis sociaux », c’est accepter la stratégie de « diviser pour mieux régner » du gouvernement et du patronat, c’est se résigner à ce que bientôt, lorsqu’ils viendront chercher nos propres acquis sociaux, il n’y aura plus personne pour protester.

Alors à la CGT, nous ne nous résignons pas ! Les syndicats de Châlon, St-Marcel et Le Creusot ont joint leurs rédacteurs pour vous présenter la situation telle qu’ils la voient. Chacun pour soi, nous perdrons tous, mais ensemble, nous pouvons non seulement préserver les conquêtes issues des luttes de nos ainés, mais aussi en gagner de nouvelles pour construire un avenir plus riant !

jeudi 27 avril 2017

Dossier des propositions CGT pour l’industrie française

Une fois n’est pas coutume, nous allons sortir du strict cadre d’AREVA et même de notre filière nucléaire, pour nous intéresser plus largement à l’industrie française. En effet, AREVA, de par ses sites de fabrication et son ingénierie, mais aussi son activité de maintenance et de démantèlement, est partie prenante de ce domaine d’activité essentiel pour notre pays qu’est l’industrie et qui, en France, semble en déclin...

Semble, mais semble seulement, car l’industrie française possède encore de nombreux atouts qui, s’ils ne sont pas dilapidés dans une logique financière et court-termiste, peuvent lui faire regagner force et santé, pour répondre aux besoins de nos concitoyens et leur fournir un travail riche de valeur et de sens.

C’est pour cela que la FTM-CGT (les Métallos, quoi !) a réalisé ce dossier de 36 pages, dont la lecture vous étonnera certainement et, nous l’espérons, vous inspirera !

mardi 17 mai 2016

Loi travail : NON au passage en force, OUI au retrait, OUI à un Code du Travail du XXIe siècle !

Depuis deux mois, le projet de Loi Travail a mobilisé massivement contre lui, et pourtant, contre l’avis de 78% des salariés et celui de millions de manifestants, le gouvernement a entrepris de le faire passer aux forceps, en utilisant l’article 49.3 !

Nous ne voulons pas travailler plus pour gagner moins ! Nous ne voulons pas de l’inversion de la hiérarchie des normes ! Nous ne voulons pas de l’ubérisation du salariat, c’est-à-dire de sa mise en coupe réglée par un patronat financier sans scrupules !

Syndicats et collectifs se battent au contraire pour mettre en oeuvre une vision où le social, l’environnement et l’économie marcheraient de concert, à l’opposé du néolibéralisme à outrance que cerche à imposer le gouvernement.

Le renforcement de la hiérarchie des normes, les 32h, la semaine de 6 jours, attacher les droits du salarié à la personne et non plus au contrat, redonner du sens au travail et adosser la responsabilité professionnelle à l’intérêt général, c’est pour cela et plus encore que nous nous battons. C’est ce que la CGT propose dans son document « Le Code du Travail qu’il nous faut »...

Alors les 17 et 19 Mai, le 26 Mai et plus longtemps q’il le faut, c’est dans la rue que nous devons tous dire NON au gouvernement, en nous opposant fermement à ce déni de démocratie qu’est l’usage du 49.3 contre la volonté populaire largement exprimée !

mardi 26 avril 2016

Conférence environnementale : pourquoi la CGT n’y sera pas

Cette 4éme conférence environnementale, qui va se tenir dans un contexte social de puissantes mobilisations, semble, de par son contenu, complètement hors sol avec ce qui se passe dans le pays et les attentes des salariés en matière d’emploi, de services publics et de reconquête industrielle, de progrès social et de réponses environnementales.

Plusieurs grands secteurs liés aux enjeux climatiques et énergétiques sont menacés par des milliers de suppressions d’emplois. Ainsi, l’énergie avec AREVA, EDF, le CEA et Général Electric, le ferroviaire dont la SNCF mais aussi ses industriels, l’environnement avec son Ministère et Météo-France...

Dans la continuité des précédentes conférences et de la COP 21, cette nouvelle conférence risque à nouveau de se terminer par des discours de façade et une grande opération de communication. Dans cette affaire, le gouvernement cherche à redorer son image dans une période où il est au plus mal, tout en voulant se montrer comme « exemplaire » en la matière.

La CGT veut replacer cette conférence dans la « vraie vie » et appelle les salariés à s’en emparer en faisant le lien avec ce qu’ils vivent en ce moment dans leurs entreprises et les revendications qu’ils portent.

C’est pourquoi elle a fait le choix de na pas participer aux tables rondes de cette conférence ainsi qu’ au grand show qui va les précéder à l’ Elysée. Par contre, la CGT a décidé d’y être présente de façon visible et revendicative en organisant une grande distribution du tract joint à tous les participants et aux journalistes tout autour du Palais d’IENA (siège du CESE) où vont se tenir les tables rondes en présence de nombreux ministres.

Le rendez vous est fixé à 12h45 place d’IENA.