DÉCLARATION FNME : AREVA licencie du local au global !

jeudi 12 mars 2015
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Après les annonces en France, en Allemagne, de restructuration de ses activités et plans sociaux divers, les mineurs Nigériens sont eux aussi confrontés aux décisions arbitraires d’AREVA.

170 d’entre eux sur 220, travaillant sur le chantier de la Mine d’uranium d’Imouraren* viennent d’être purement et simplement remerciés dans le cadre d’un plan social.

17 autres ont été « repositionnés » sur d’autres entités d’AREVA ou des entreprises externes.

Le chantier de la Mine située au nord du pays avait été suspendu en août dernier.

Pourtant, le site d’Imouraren était considéré par AREVA comme l’un des gisements uranifères les plus importants au monde. Le projet de mine à ciel ouvert devait couvrir une surface de 8 km de long sur 2,5 de large pour un gisement de près de200 km2 et donner du travail aux Nigériens pendant 35 ans.

En novembre 2014, le Premier ministre français, Manuel Valls, affirmait encore que l’exploitation du gisement commencerait avant 2020.

Aujourd’hui, le chantier est mis sous cocon suite à l’effondrement des prix de l’uranium.

Les choix désastreux des Gouvernements et Directions sur la gestion de la filière nucléaire de l’amont à l’aval peuvent, une nouvelle fois, être pointés.

La FNME CGT sera au côté des salariés qui servent une fois de plus de variable d’ajustement.

(*) Imouraren SA , la structure de coentreprise propriétaire de l’exploitation, est composée de :

  • État du Niger (10 %),
  • Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN) (23,35 %),
  • AREVA (France) (56,65 %),
  • Kepco (Corée du Sud) (10 %).