A JEUMONT LA CGT RECLAME LA PRIME DE PRECARITE POUR LES ALTERNANTS

UNE INTRANSIGEANCE DEPLACEE !
dimanche 4 juillet 2010
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Dans son bulletin le syndicat fait part de la réponse de la direction, à sa demande de versement de la prime de précarité aux stagiares qui font la pierre angulaire de la politique de recrutement... ou de communication d’AREVA sur l’insertion des jeunes ? La loi est respectée certes mais...

  • Nous dénonçons le refus de la direction de négocier l’octroi de la prime de précarité de 10% pour les contrats de professionnalisation (ALTERNANTS) non embauchés.
    Elle est due, normalement, à tout salarié en CDD à l’issu de son contrat s’il n’est pas embauché en CDI. Mais pour les contrats de professionnalisations et les contrats d’apprentissages, la loi exonère les employeurs de cette obligation.

    ELLE N’INTERDIT PAS LE VERSEMENT, ELLE NE L’IMPOSE PAS !!!

Pourtant, le 17 juin, la direction s’offusquait que la CGT affirme que la volonté de la direction était de faire des économies salariales sur le dos des ALTERNANTS.
Au CE de juin, la direction a raté l’occasion de mettre ses actes en rapport avec ses paroles.

  • Elle a dit NON à cette revendication légitime.
    Ne serait ce pas JUSTICE que de récompenser ces salariés qui ont fait l’effort de se former tout en travaillant pour un salaire de 550 à 1344€ BRUT ?
    Est-ce DEMESURE que de réclamer un DEDOMMAGEMENT pour ses salariés remerciés malgré leur implication dans le travail de leur équipe et leur espoir d’être embauché ?

Mais la direction n’est pas à une contradiction près, voir au mensonge le plus éhonté !
Alors qu’en CE, elle affirme que les décisions concernant les alternants (actuels et futurs) ne sont pas prises, la plupart des responsables ont en main les noms des « candidats » retenus et proposés à leur choix. En plus, pour ceux relevant des écoles, les inscriptions sont terminées depuis plus d’une semaine.

Faisons cesser cette mascarade et faisons bloc pour obtenir l’embauche des alternants dans les services où leur présence est indispensable. Pour les cas où cela n’est pas requis, que la prime de précarité leur soit payée.
C’est possible, car s’il y a de l’argent pour certains « responsables » qui ont reçus une prime de 9000€ en avril, il y en a pour les « petits ».

  • 2éme occasion ratée de la direction de démontrer qu’elle ne pratique pas une politique d’économie sur le dos du personnel :
    · Prendre en charge les frais d’hébergement en retour au siège de TOUS les salariés des services n’habitant pas dans l’arrondissement.
    Là encore, la direction campe sur son refus de revenir sur une pratique injustifiable qui conduit des salariés à démissionner parce qu’ils refusent de supporter des frais qui peuvent et doivent être pris en charge par l’employeur.
    Pourtant, dans le reste du groupe AREVA, tous les salariés de sites sont indemnisés de leurs frais d’hébergement sous forme de forfaits ou sur frais réels.
    Nous devons être solidaires et exiger le même traitement pour tous, quelque soit les dates d’embauches et les entreprises du groupe.
    REJOIGNEZ LA CGT, LE SYNDICAT QUI DEFEND VOS DROITS ET REVENDICATIONS